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nulle en mathématique, mais j'ai une maîtrise en Bonheur.


10 KM TRAIL LA CLINIQUE DU COUREUR CHECK ! I DID IT TAHT’S IT !

I DID IT THAT’S IT je l’ai dit pour la première fois au finish-line de mon 42.2Km à Paris en avril 2015. Même si je cours au Pace du Bonheur depuis 2014 je regardais toujours tout de même le chrono à mon arrivée. Ça m’a permis de constater que mon temps de course diminuait au final avec le Pace du Bonheur. Ça m’a permis de constater que mes périodes de marche et mes pauses d’hydratation servent vraiment à ma récupération, ma course par la suite est plus énergique. Mais ce que j’ai le plus réaliser c’est que s’abandonner c’est la liberté et avec la liberté arrive la légèreté âme-cœur-foulées.

Donc depuis Paris je ne lève plus les yeux au chrono, pire encore je ne retourne même pas sur le site officiel pour connaître mon temps. I DID IT THAT’S IT. Le temps n’est nullement représentatif, ni de notre préparation ni de tous nos efforts. Mais le but ultime franchi oui : le fil d’arrivée.

Je dis toujours chaque coureur à son histoire et chacun de ses courses à son histoire. Voulez-vous qu’on en parle.!! Je pleure depuis que je suis de retour de ma course. Bien sûr de fatigue, mais aussi de joie, de fierté. Encore une fois ma résilience (bel héritage de mon Dad) m’a porté jusqu’où j’avais choisi de me rendre ce matin.

Ce matin je faisais ma première course officielle en Trail 10KM la clinique du coureur, un parcours très côteux et escarpé. J’aurais dû me contenter de 5 KM , mais le départ était à 8h15, trop tôt pour une fille dont la routine d’étirements, ces jours-ci est beaucoup trop longue. J’ai donc opté pour courir plus longtemps, soit le 10 KM, mais avec un body bien étiré et « ready» puisque le départ était à midi.

Déjà dans l’autobus des gens me reconnaissent, on jase, tout le monde est fébrile et me donne des trucs, me contamine de leur plaisir et passion pour les sentiers boisés. Ah !! quelle belle communauté que celles des coureurs. Des bénévoles super souriants, des gens qui viennent me dire un mot, un simple bonjour, une histoire émouvante quel privilège d’être ambassadrice du Bonheur.

J’ai rencontré une connaissance qui me dit : ah ! tu fais 10, ça va être super facile. Euhhh, non. Cette course-là a son histoire, moi seule sais dans quel état je me présente, MAINTENANT, à mon départ. Moi seule sais ce qui me motive, à chaque foulée, MAINTENANT, moi seule sais pourquoi j’ai choisi de célébrer, une fois de plus, le privilège d’avancer dans ma vie ou dans cette course un pas à la fois droit devant et jusqu’au bout.

Je rentre rassasiée de dépassement, un peu écorchée car j’ai tombé 2 fois, mais mon bonheur de vivre, ma soif de me réaliser, ma fierté de réussir reste toujours intact et ça c’est le BONHEUR.

Je réalise aussi que le Pace du Bonheur est devenu plus qu’une cadence de course. Il est devenu un mode de vie. Équilibre, Respect et Espoir.

Une course que j’ai savouré jusqu’à la fin. Des nouveaux visages, des nouvelles odeurs qui m’ont incités à savourer le moment présent. Des « mercis » aux bénévoles je ne les ai pas comptés. Un ti-brin de jasette en montée avec une amie. Et plein de montées, sans jaser. Citron qu'il y'en avait des montées. Puis je me suis dit: tout ce qui monte doit redescendre, c'est vrai. Mais j'en ai pas profité, trop escarpé et un brin fatiguée.Mais j’ai poussé des petits cris de la joie littéralement ébahie devant ces paysages incroyables, et complètement survoltée et enivrée par la magie de « la première fois » On oublie jamais la première fois.


Je suis fière de véhiculer comme message qu’il n’y a pas de petite course : Une course c’t’une course. Que réussir ne veut pas dire performer, mais bien terminer ce que l’on commence et dans le bonheur c’est encore mieux.

Je sais aussi maintenant que la distance parcourue est bien relative. Le chiffre indiqué sur le dossard ne représente pas non plus le temps, le cheminement, le détachement qu’il nous aura fallu. Mon 10 de ce matin me fait autant flipper que mon premier 42.2 KM. Oui, l’ascension pour y arriver, en ce moment de ma vie, fût tout aussi ardu que ce fameux jour de 2011.

Cette année, ça fait déjà 15 ans que j’ai appris le diagnostic « polyarthrite rhumatoïde sévère, quelle belle victoire sur ce pronostic. Comment ne pas simplement avoir envie de célébrer le simple fait d’avancer, de courir, de grandir. De courir pour encore grandir ou simplement d’être devenu grande à force d’avoir couru.

10 peut-être égal à 42. Définitivement je suis nulle en mathématique, mais j'ai une maîtrise en BONHEUR..

Voilà pourquoi TOUT EST QUESTION DE PERCEPTION.

Quand les foulées nous transportent au-delà des kilomètres.

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