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Cet abandon, voire cette méditation.

LA COURSE SANS LA MONTRE

C'est cet article de Mylène Moisan, qui a propulsé le Pace du Bonheur, et qui fait encore jaser.

En conférence à Québec cette semaine, Mme Francine vient me dire avant de quitter je viens de lire votre histoire dans le livre de Mme Moisan je voudrais courir LIBRE moi aussi . Vous avez ôté votre montre ? Oui, me dit-elle mais je n'y arrive pas. Ça s'acquiert, ça s'apprivoise c'est juste du beau gros lâcher prise.

C'EST BEAUCOUP PLUS QUE LE SIMPLE FAIT DE NE PLUS PORTER SA MONTRE. C'est question d'ATTITUDE, de PERCEPTION.

C'est pas facile j'en conviens, je dirais même que c' est un travail de longue haleine mais, croyez-moi, il mène au bonheur.

Nous sommes le mardi 27 février, ici à Québec c'est une journée plus que lumineuse. Je savais que je reviendrais de ma course en forêt assouvie, reconnectée et totalement zen.

Tous les ingrédients étaient réunis pour multiplier mon bonheur: temps plus que doux, ciel profondément bleu et un soleil plombant qui rendait le tapis blanc plus que scintillant.

Courir de façon spontanée, aucunement distraite par des instruments de mesure me plonge toujours dans un monde merveilleux. Si on ne se concentre que sur sa respiration et que l'on réussit à atteindre ce TOTAL ABANDON, je trouve que c'est presque de la méditation.

Parmi les nombreux bienfaits de la méditation, on note ceux-ci

-Aide à rester concentré

- Meilleure gestion de l'anxiété

-Réduit le stress

-Soulage la douleur

-Aide à renforcer l'immunité

Alors je cours et je médite en même temps, je double assurément les bienfaits.

Courir sans penser à rien, pas de stress de cadence à maintenir, pas de parcours défini, sans viser une distance particulière, courir pour courir et sans aucune attente.C' est bien au-delà de courir sans la montre. On donne tout et on prend tout ce que body peut donner. Tout ce que l'on a à faire c'est avancer rien d'autre, c'est simple, non? cela fait 52 ans que mon corps sait avancer, me reste juste à m'abandonner

Charles, m'a déjà demandé à quoi je pensais quand je courais. C'est drôle, jamais je ne m'étais posé la question. Je crois que je cours pour obtenir le vide. Le vide de tous mes engagements, de tout questionnement existentiel, le vide de la réalité quotidienne car quand je cours seul n'existe que le moment présent. Je cours pour obtenir le vide, mais au fond je fais le plein ! Le plein de sagesse, d'énergie, de confiance, le plein du bonheur simple. Plus je cours longtemps plus je deviens forte et plus je grandis. Voilà ce qui me permets de tant apprécier le " ici maintenant" sans la montre.

La seule chose qui compte, m'assurer de mettre un pied devant l'autre et avancer, tout simplement AVANCER.

Alors Mme Francine, il faut redéfinir pourquoi on court, pour qui on court ?

SI on court par pur plaisir, uniquement pour soi l'abandon arrivera, j'vous l'dit.

Apprendre à se perdre, se plonger dans cet Univers où il y'a fusion total entre notre tête et notre corps et savourer. Quand on se débarrasse du poids du stress, de la crainte, de l'obligation on court plus léger.

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